- ABU MADHI (I.)
- ABU MADHI (I.)AB 樓 M DHI ILIYA (1889-1957)Né au Liban, Iliya Ab M dhi part à Alexandrie en 1902 pour y faire ses études, puis s’installe à New York, où il reste jusqu’à sa mort. Homme d’affaires, il devient en même temps l’un des principaux représentants de l’école de l’émigration (al-Mahjar ). Cette école de l’exil groupe des écrivains qui, coupés du monde arabe et plus ouverts aux influences européennes et américaines, achèvent l’œuvre de rénovation commencée par Shawq 稜, ネafiz Ibrah 稜m, Khal 稜l Mu レr n, Zah w 稜 et Ru ル f 稜. C’est ainsi qu’Am 稜n Ra 稜 ム n 稜 (1876-1940) compose des poèmes en vers libres inspirés de Walt Whitman. Fawz 稜 Ma‘l f (1899-1930) écrit, au Brésil, une épopée en seize chants. Djabr n Khal 稜l Djabr n (mort en 1931) aborde, sous l’influence de Nietzsche, le thème de la révolte dans des poèmes en prose qui imitent le verset biblique. Ab M dhi, lui, tout en respectant le cadre classique de la qa ル 稜da, exprime des thèmes romantiques. Il publie son premier d 稜w n au Caire en 1911. En 1927 paraît à New York le recueil Rivières (Jad wil ), qui est réédité par la suite dans les pays arabes. Quelques années plus tard, il compose Les Bosquets (Al-Khama’il ). Dans ces deux derniers recueils, Ab M dhi peint les souffrances de l’exil, cherche l’évasion dans la nature qui lui rappelle le sol natal et lui inspire des sentiments et des états d’âme romantiques. Le succès considérable dont jouit Ab M dhi dans le monde arabe s’explique par sa simplicité et le naturel de son langage. L’un de ses poèmes eut la fortune d’être mis en musique et chanté par le célèbre chanteur égyptien Mu ムammad ‘Abdal Wahab, ce qui contribua largement à rendre Ab M dhi populaire.
Encyclopédie Universelle. 2012.